Enzo, c’est le plus cadeau que la vie m’ai donnée, la plus belle expérience que j’ai vécue en accouchement au naturel, mais aussi l’être qui a comblé ma famille. C’est pourquoi il me tient à cœur de vous raconter, en tant que jeune maman, mon premier accouchement au naturel pour vous partager ma joie, mais aussi vous insuffler quelques conseils si vous songez à réaliser aussi un accouchement à domicile et si vous voulez trouvé des vêtements pour votre grossesse, NeuviemeCiel est là pour vous.
Mon choix est fait !
Depuis toujours, je m’étais dit que je ferais toutes les étapes au naturel : faire sortir bébé sans sérum ni péridurale, nourrir bébé au sein, utiliser des couches recyclables… Bref, prendre plaisir à faire les choses comme au temps de grand-mère. Ce n’est pas que je ne suis pas fan du progrès de la médecine, mais j’ai seulement envie d’expérimenter ce que peu d’entre nous osent faire ! Je pense que c’est mon côté guerrière aussi qui parle! Je me suis dit que je vais tenter un accouchement sans péridurale, sans l’assistance du médecin, mais vraiment écouter mon corps, sentir bébé bouger et me préparer à sa sortie, être en phase avec les contractions, sentir les douleurs et les surmonter. Tout ça pour vivre au naturel mon premier accouchement et être fière de moi quand j’aurais mon bébé entre les mains.
Les zones sombres : il faut se documenter
J’avoue que cette décision ne s’est pas faite du jour au lendemain, car j’avais mis un temps pour réfléchir. Je me suis documentée, j’ai fait beaucoup de recherches. J’ai demandé l’avis de ma sage-femme et de quelques mamans qui ont passé courageusement l’étape. J’ai recueilli le maximum d’informations pour me rassurer, mais aussi pour me préparer aux éventuelles complications. Je me rends compte maintenant qu’au premier instant où je parlais de mon choix, je n’avais pas de repères, je m’étais juste fait une idée de ce que ça pourrait être sans vraiment réaliser la difficulté d’un accouchement sans intervention. Même mon mari a essayé de me dissuader, car il avait des doutes, il me parlait de ses craintes. Et si le bébé était délivré trop tard ? Et si je manquais de souffle ? Bref beaucoup d’inquiétudes de sa part qui ont failli bousiller mon projet, mais j’ai tenu bon !
Mon premier accouchement : une expérience chargée d’émotions
Jour J-10 avant ma DPA, j’étais surexcitée, j’avais une surdose d’énergie parce que j’avais hâte de faire connaissance avec mon petit loulou. Oui, c’est un petit garçon disait, l’écho ! Ça redoublait davantage ma motivation, car je voulais un petit mec, je l’avoue ! En bonne élève, j’ai fait donc tous les exercices recommandés par ma sage-femme, les séances de yoga, de respiration, etc. J’ai même continué à faire de l’aquagym et simulé l’accouchement pour imaginer comment ça pourrait se dérouler. Trois jours se sont écoulés, j’avais pris mon petit-déjeuner quand j’ai senti que j’ai perdu mes eaux ! Le stress avait pris le dessus. Tout le monde autour de moi s’agitait, ma mère a de suite appelé la sage-femme, mon mari m’a demandé s’il était mieux que je change d’avis et que je me rends à l’hôpital. J’ai dit non, mais je regrettais quand même lorsque quelques heures après mon ventre a décidé de faire la guerre avec moi. Les contractions se multipliaient et j’ai essayé tant bien que mal d’encaisser les douleurs, mais je criais comme une lionne jusqu’à m’épuiser.
J’avais supplié ma sage-femme s’il était possible de me soulager, mais elle a dit qu’il n’y avait plus de raison parce que le bébé va bientôt sortir ! J’entendais des « Poussez, poussez ! »« Continue ma grande ! » « Vas-y t’es la plus forte ! » Finalement, je sentais mon ventre se vider d’un coup sec. Le cauchemar était terminé, il était là mon petit roi ! Mon premier accouchement s’était bien déroulé ! À suivre…